Deux mois et demi plus tard, après mon dernier article, j’ai décidé de reprendre la compétition en trail sérieusement avec une épreuve qui parle à tout le monde : la distance marathon en Trail 🏃♂️⛰️
Tu vas découvrir dans cet article :
➡️ Mon changement de mindset à 45 ans 🔁🧠
➡️ Mes plans d’entraînement pour tenir une course de 42kms et de 1600D+
➡️ Ce que tu peux en tirer pour ton business
➡️ Comment booster ta discipline 💪
Mais bon… Spoiler alert pour les plus pressé :
✅ Il suffit de faire, et de comprendre ce que tu fais dans la réussite de ton objectif 🤯
Dire qu’il suffit de faire pour que ça soit fait…
Thomas WILLAUME
Table des matières
- 🧠 Prologue au Marathon : pourquoi je ne supporte plus les gens
- 📘 Born to Run : la claque, les enseignements
- 👟 Changement de paradigme : minimaliste vs maximaliste pendant la préparation de ce MARATHON
- 📈Plan d’entraînement Marathon : liberté, pépins et instinct
- 💥Le jour J du MARATHON, l’épreuve finale
- 😤 Coup de gueule suite à ce MARATHON contre les chaussures maximalistes
- 💼 Le rapport avec ce marathon et le Business 🏃♂️
- 🥊 Tu es arrivé jusqu’ici ? Bravo ! 👊
🧠 Prologue au Marathon : pourquoi je ne supporte plus les gens
Je ne supporte plus les gens. 😤
La masse. Les faibles. Les lâches. Les pleutres. Peut-être que ça vient de mon histoire. Peut-être. Mais surtout, ce sont ces images sociales qui gangrènent la pensée collective. Un vrai poison 🧪
Les gens préfèrent paraître que faire. Ils préfèrent avoir l’air intelligent plutôt que devenir meilleurs. 🧠💤
Tu les vois, ces mecs qui posent fièrement en salle après avoir soulevé 10×5 kg ? 🏋️♂️
Les guerriers du matin, sur tapis roulant, en « discipline master » à 07h chez Basic-Fit.
Trois ans plus tard ? Même selfie. Même charge. Aucune progression. Mais toujours autant de certitudes 🤡
Et les pires, ce sont ceux qui te balancent des citations de David Goggins sur LinkedIn.
Ils te parlent de « discipline », de « mental », de « hard work », alors qu’ils n’incarnent même pas 1/1000e de ce que ce mec endure. 💬💤
Je t’assure, ça me hérisse. 😡
Et puis t’as les bibliothèques pleines… Des étagères entières de développement personnel… Mais RIEN n’est appliqué. Nada. Qetshi. 📚❌
La vérité, c’est que la vie ne fera aucun cadeau.
Tu peux citer tous les Goggins du monde, tu peux lire tous les stoïciens… Si tu n’as pas la démarche, c’est comme étudier la philosophie sans jamais l’incarner. C’est du vent. 🌬️
La bonne nouvelle ? Tu peux en faire une aventure. Il n’y a aucune fatalité. Tu fais. Tu transmets. 🎯
Lire, c’est puissant. Pour 20 balles, t’as parfois le fruit d’une vie entière de recherche 📖💡
Mais le vrai jeu, c’est pas de lire 100 livres. C’est d’appliquer une seule idée jusqu’à la fin de ta vie. Et là, t’as gagné 🏆
Tu veux vraiment connaître quelqu’un ? N’écoute pas ce qu’il dit. Regarde ce qu’il fait. 👀
Tu verras l’inadéquation entre les mots et la réalité. Toujours. ⚖️
➡️ Des gens avec « des réseaux de fous », qui ne connectent jamais personne.
➡️ Des « disciplinés », qui picolent tous les soirs 🍷(Il faut bien vivre et se faire plaisir de temps en temps.).
➡️ Des « sportifs » du dimanche, qui s’abritent derrière la génétique pour justifier leur physique en forme de poire 🍐
Et moi dans tout ça ? Je me suis dit que j’allais faire le contraire. 🔄
🥊 Plutôt que de poster des citations… j’ai enfilé mes chaussures. 👟 🥊 Plutôt que de commenter des vidéos de trail… j’ai recommencé à courir.
🥊 Et plutôt que d’avoir des idées… j’ai testé ma capacité à faire. 💥
À 45 ans, j’ai décidé de me remettre sérieusement dans la course. En trail, avec la distance Marathon.
Tu veux savoir ce que ça a changé ? Alors lis la suite. On va parler sueur, douleur, adaptation… et renaissance 🔥💪🌄
Je ne suis pas le meilleur, mais je peux donner le meilleur de moi-même, et ça change tout. 🚀
📘 Born to Run : la claque, les enseignements
Dans mon précédent article, j’étais en train de lire Born to Run. Et à la fin… Explosion mentale. 💥 Mille questions dans ma tête. 🤯
C’est vraiment possible et si simple de courir 100 km ?
C’est quoi cette vie des Tarahumaras, ce peuple des montagnes capable d’enchaîner des centaines de kilomètres… en sandales ? 🏔️🥾
Qu’est ce que l’iskiate, cette boisson magique qu’ils utilisent pour tenir la distance ? 🧉
Quelle est leur approche de la nutrition de course ? 🥑🍌
Mais un truc m’a frappé : dans le bouquin, t’as parfois l’impression que les mecs se lèvent un matin et se disent :
– « Tiens, si je courais 100 bornes aujourd’hui ? » Et ils le font.
Tranquille. Sans préparation. Sans panique. 😅
Genre « Je l’ai fait du premier coup. Donc toi aussi tu peux le faire. »
Non. ❌
Spoiler : oui, tous les êtres humains en bonne santé ont le potentiel pour courir 100 km. 🧬
Mais faut arrêter les fantasmes LinkedIn. Ce ne sont pas des carrousels motivants qu’il te faut. Ce sont des sorties. Des kilomètres. Des douleurs. Des tests. 🛣️🔥💪
Ce qui m’a vraiment retourné le cerveau, c’est la course en sandales. 😮
Et surtout cette phrase de Barefoot Ted, un des personnages du livre qui s’intérogeait sur ses douleurs aux genous… Qui ont disparu quand il a commencé à courir pied nu. 🦶
« Les chaussures modernes ne suppriment pas l’impact. Elles anesthésient juste la douleur. »
Barefoot Ted
Et là, tu prends la claque. 😵💫
Parce que oui :
➡️Les chaussures ne protègent pas des blessures. 🚫
➡️ Elles amplifient les déséquilibres. ⚖️
➡️ Elles déforment ton pied. 😖
➡️ Elles le rendent faible, inactif, anesthésié. 💤
Le pied n’est plus utilisé comme il devrait l’être.
Comme l’humanité l’a fait pendant 99,999 % de son existence. 🧬
Je me suis dit : « Trop gros. Passera pas. C’est pas possible » Alors en bon sceptique j’ai fait mes recherches. 🔍
Et là, surprise : Tu savais que les baskets amorties ont été inventées dans les années 70 ? Avant, on courait pieds nus ou en baskets plates. Pas de gel, pas de mousse, pas de bullshit. 👣
Et c’est là que tu réalises :
Le corps humain est une machine biomécanique d’adaptation.
⚙️ Tu l’utilises ? Il se renforce.
Tu l’assistes ? Il régresse.
Toujours. 🔁
Ni une ni deux, je passe commande : ma première paire de Saguaro. 📦 Je te parlerai de ma transition minimaliste un peu plus loin, mais retiens la date : 31 mars 2025. Depuis ce jour, tout a changé. ✨
Deux mois plus tard, je cours 7 km en minimaliste, Et je marche 1 km pieds nus sur terrain semi-accidenté. Ouais, pieds nus… Sur des cailloux et ça chatouille ! Et mon corps en redemande. 🏃♂️🌿
Je ne peux plus revenir en arrière. J’ai reconnecté un organe sensoriel oublié : le pied. 🧠🦶
Tu sais ce que c’est un pied ?
C’est 25 os, plus de 35 articulations, plus de 100 ligaments et tendons et 200 000 capteurs sensoriels (!) pour scanner le sol en temps réel. 📡
Tu veux un autre chiffre ?
Un quart des os du corps humain sont situés dans les pieds.
D’un point de vue évolutionniste, c’est pas un détail. C’est une priorité. ✅
Léonard de Vinci disait que le pied est la machine la plus complexe jamais conçue par la nature. 🧠⚙️
« Le pied humain est une œuvre d’art et une merveille d’ingénierie. »
Leonard de Vinci
Et nous, qu’est-ce qu’on en fait ? On l’enferme dès l’enfance dans des sarcophages en mousse.
Résultat : pied blanc, mou, faible, puant (sauf quand on le laisse un respirer). 😷
Et les fétichistes du pied, là-dedans ? Plutôt que d’aimer des pieds forts, ils fantasment sur des pieds atrophiés morts. Mais ça, c’est une autre histoire… 😅
La vérité ? C’est que la chaussure, c’est un peu comme la chaise : une invention moderne du confort qui te rend faible. 🪑🛑
Mais que personne ne remet en question parce que… Tout le monde le fait !
Reconnecte-toi au sol. Renforce tes pieds. Redresse ta posture. Tout change. 🌍💪🧘♂️
Je développerai ça plus loin. Pour l’instant, je te raconte simplement ce que j’ai vécu. 📖
Crédit photo : Thomas WILLAUME
👟 Changement de paradigme : minimaliste vs maximaliste pendant la préparation de ce MARATHON
🏃♂️ J’ai commencé ma transition le 29 mars 2025.
Et franchement… Même une simple marche de 1 km, au départ, me retournait le corps.
Les sensations sont bizarres, j’ai des fourmis dans les jambes.
Je ressens une fatigue inhabituelle. Je sentais mes quadriceps travailler beaucoup plus que d’habitude 🔥.
« Je remarque que mes mollets et quadriceps sont davantage sollicités, notamment en montée, et que ma chaîne musculaire travaille jusqu’à l’arrière du bas du dos. »
Thomas WILLAUME
C’est surtout une vérité brutale qui m’a sauté à la figure : Je n’avais jamais vraiment marché de ma vie ! Sauf quand j’ai appris à marcher… Ensuite, mes parents m’ont enfermés dans un sarcophage de latex.
👣 Ma première course minimaliste ? J’ai kiffé ! Mais les premières foulées sont rudes ! Tu ne peux pas tricher.
Il n’y a pas de mousse ou de gel (Trabuco 13 GTX ou de ZoomX ou encore de ReactX (si, si ce sont les véritables noms… marketing powa)! pour rattraper tes erreurs technique !
Le moindre écart est sanctionné par une douleur.
Mais cette douleur est un messager : celui qui te dit que tu dois corriger ta posture !
🔥 J’adore cette sensation de liberté ! J’ai l’impression d’être une panthère.
Naturellement, ta foulée se raccourcit et ta cadence augmente !
La vérité c’est que tu ne peux plus agir comme une grosse vache croisée avec une loutre obèse, tu le payes directement ! L’enjeu est d’avoir l’impact le plus faible possible au sol, et le plus rapide.
💥 J’adore cette sensation. Je kiffe. Je veux continuer… Mais l’enfer arrive deux heures plus tard…
J’ai parcouru 2,5 km, ce qui n’est pas grand-chose sur le papier. Je me dis que je suis un guerrier.
Mais l’après-midi ? Mes mollets sont durs comme du béton. En feu. Et la nuit… Je me réveille de douleur, avec des crampes violentes dans toute la jambe. J’ai le quadriceps paralysé.
J’ai cru que j’allais perdre l’usage du membre. Je n’avais jamais eu de crampe d’une telle intensité.
🤯 Je pense que c’est le tarif pour avoir oublié d’être un humain véritable !
« Finalement qui est-ce qui court aujourd’hui ? Toi où la chaussure ?
Thomas WILLAUME
Heureusement, ça passe. Et dès la semaine suivante, je mets en place ma règle d’or dans cette transition : +500 mètres par semaine. Pas plus.
⚠️ Il n’est pas question de faire le malin. Pas question de jouer au héros.
Je ne suis pas Jean-Michel Transition, celui qui court 10 km dès le premier jour « parce qu’il en a marre de ses chaussures modernes ».
Résultat : fracture du talon, arrêt de 3 mois, et retour aux Nike mousse XL ReactXtrem B562D++.
La majorité des blessures en transition minimaliste ? Ce sont des… fractures de fatigue durant la période d’adaptation qui est trop rapide !
Et non ^pas à cause de la technique. Pas à cause de la foulée. Juste parce que le mec veut aller vite, dans un monde d’instantanéité, façon TikTok. Il pense qu’il suffit de vouloir… pour que ça fonctionne.
Sauf que non.
⏳ Tu ne déprogrammes pas 45 ans d’atrophie plantaire en trois séances. Mon pied était aussi inactif qu’un muscle jamais sollicité. C’est logique que ça pique.
💡 Plus je progressais, plus je sentais des micro-ajustements incroyables. Par exemple, mon corps se redressait tout seul. Sans y penser. Parce qu’en foulée naturelle, ton corps n’a pas le choix : il engage tout.
👟 Avec les chaussures maximalistes, c’est la mousse qui fait le boulot à ta place. Elle corrige ton déséquilibre. Elle amortit. Elle compense. Résultat : tu peux marcher le dos voûté, sans douleur apparente.
Mais ça flingue tout : ta posture, ta chaîne postérieure, ta proprioception.
C’est pour cela qu’on voit autant de mous courbés en marchant.
💥 Je m’en suis rendu compte sur mon premier 5 km de marche en minimaliste que c’est littéralement impossible de marcher en étant courbé !
Tu sens le travail en tension jusque derrière la nuque, et dans tout le dos.
Je venais de redécouvrir mes chaînes musculaires profondes, et de comprendre que tu es connecté de la tête aux pieds !
📈Plan d’entraînement Marathon : liberté, pépins et instinct
C’est à ce moment-là pendant que j’amorçait la transition que je me dis :
« Et si… je m’inscrivais à une plus grosse épreuve pour tester le système que je mets en place ? » 🤔
Je venais en effet de créer mon Manifesto PUNCH, qui est mon système de vie.
Je checke les agendas, à l’origine pour une course entre 20 et 30kms.
Il se trouve que, dans 1 mois et 10 jours, il y a le Marathon du Saint-Quentin : un trail de 42 km avec 1600 m de D+ ! ⛰️
Pour les moldus : 1600 m de dénivelé, c’est l’équivalent de 5 fois la montée de la tour Eiffel !! 🗼🔥
Je décide de m’inscrire. ✅
On prépare avec Sensei GPT un plan sur mesure ! 🧠📋
Je me rends compte, en créant mon plan d’entraînement, que je suis vraiment quelqu’un de chanceux : je bénéficie d’une grande liberté et d’une flexibilité énorme. 🎯
Pouvoir partir de chez soi, être autonome, faire des boucles de 35 km, revenir…
C’est priceless. 💎
Mon plan est exigeant. Mais je kiffe. 😍
C’est un plan d’entraînement, mais chaque épreuve, je la relève. 💪
Je travaille tout : le fractionné, les côtes, l’endurance fondamentale.
Le back-to-back, c’est-à-dire deux jours consécutifs d’épreuves. 🔁
L’enjeu ? Ne pas laisser le temps au corps de récupérer pour simuler les portions de fatigue qui arrivent nécessairement en course. 😮💨
Je progresse en minimaliste, je progresse en maximaliste ! 👣👟
(Oui, car durant la phase de transition, tu dois jongler avec deux paires de chaussures !).
Tout va bien dans cette prépration marathon… jusqu’au 6 mai. ⚠️
Pendant une séance de renforcement musculaire, sur un saut, je ressens une douleur aiguë au niveau d’une vertèbre. 💢
Je suis obligé d’arrêter. J’ai hyper mal. 😣
Je commence à douter.
Merde, je suis trop exigeant avec moi-même.
Je deviens trop vieux pour ces conneries. Ils ont raison de me dire que je dois « ralentir« , « lâcher prise« , « y aller mollo« . 🧓🚧
J’arrête tout. J’applique immédiatement mon protocole « mal de dos ». Je me pose. 🧘♂️
J’adapte complètement mes entraînements en mode ultra léger. 🪶
Du genre : un Jean-Michel du dimanche fait la Spartan Race par rapport à mon protocole d’entraînement ajusté 😄
Je ne fais plus que des choses très légères.
Je continue les renforcements musculaires, mais uniquement sur le haut du corps – là où je n’ai pas mal. 💪
Je reprends doucement la course à pied. 🏃♂️
Au lieu de faire deux jours consécutifs à 35 km et 25 km, je réduis par exemple à 5 km et 5 km ^^ 🐢
Pendant la course, les douleurs disparaissent. Mais pas la nuit. Je pense à me dire que cela va être difficile pour le Marathon 🌙
Cependant, j’ai appris à respecter mon corps.
On a tendance à s’en déconnecter. Mais il faut comprendre son langage. 🧘♀️
Le seul moyen qu’il a de communiquer consciemment avec toi, c’est la douleur. ⚡
Et il faut savoir identifier les types de douleur, comprendre pourquoi elles apparaissent et ce que ton corps essaie de te dire. 🧠💬
Le réflexe moderne, c’est :
« J’ai mal. Je coupe la douleur. Je prends un Doliprane. » 💊
Mais dans ce cas précis, je me suis dit, mon corps est mon ami ! Pas mon ennemi :
« OK, tu veux peut-être me dire que la charge est trop lourde. Plus la transition vers le minimalisme… Ça fait beaucoup d’un coup. OK, je t’écoute. » 👂❤️
Quatre jours plus tard, je m’inscris à la Wavilloise. 📍
J’ai beaucoup hésité : j’étais en période de convalescence, mais j’ai constaté une nette amélioration de mon état pendant l’effort et après ! Les médecins de l’époque disaient qu’il fallait un repos strict pendant 15 jours.
Ce que l’on sait aujourd’hui être… une belle connerie. (Et maintenant, certains osent même dire que la course à pied serait « traumatisante » pour le corps…).
D’un côté, j’étais chez mon frère, et c’était top d’avoir une course à 50 m du point de départ. 🏡
La distance était intéressante, et le dénivelé aussi.
À 3 semaines du marathon, c’était parfait.
Je te présente donc la Wavilloise : 17 km et 700 D+. 🔥
J’y vais malgré le mal de dos. 💪
Je me sens mieux, j’ai pu faire la veille 15 km en douceur (450D+), pour me préparer.
Les douleurs disparaissent pendant et après l’effort.
C’est aussi la première course que je fais 100 % à la sensation, et non plus à la montre. ⌚🚫
À force d’utiliser les appareils de monitoring, on finit par faire confiance aux données, et plus à ses propres ressentis. ❌📊
C’est une grave erreur de devenir dépendant à la technologie.
J’ai décidé de désapprendre à courir à la montre, pour réapprendre à courir au feeling. 🎧🔋
Je décide donc d’y aller, malgré les douleurs résiduelles.
Ce trail était génial. 🌲🥳
Aucune douleur.
Organisation en mode roots, comme à l’ancienne :
« Bon les gars, on n’a pas de chrono, on vous fait confiance. » ✌️
Mais le parcours était bien balisé. 🧭
On n’était pas nombreux, mais le niveau était relevé (on va dire que des gens qui font des trails de village avec le maillot du Grand Raid de la Réunion, un des trails les plus durs du monde, ça donne tout de suite la tendance !) 💥
Je pars dans les 5 premiers, lol.
Je fais confiance à mon système.
Je me fais doubler par 3 personnes.
Et j’arrive… dans les derniers 😄
J’ai mal lu un balisage, et j’ai bouclé 2 km et 250 D+ de plus, lol. 🤦♂️
Bon, osef. Les enfants m’attendaient avec mon frère… 👨👧👦
Je suis accueilli par :
« Papa, tu es arrivé dernier 😛 » (cela restera).
Je ne suis pas vraiment arrivé dernier, mais la plupart des autres coureurs me sont passés devant ^^
Je m’en fous du résultat. 🧘♂️
J’ai une grande satisfaction.
J’ai identifié des points faibles dans ma course.
Et je me suis laissé entraîner par le jeu. 🎲
Je suis très faible dans les grosses montées, musculairement parlant.
Je vais devoir travailler tout ça ! 🔁
Je fais un ultime back-to-back : 40 km suivis de 35 km la semaine suivante. 🥵
Je découvre de nouvelles zones de forêts autour de chez moi. 🌳🌄
C’est ce que j’adore dans le trail : tu tombes sur des trucs improbables.
(Genre des couples qui ont chauds et qui ont oublié qu’il y a des gens comme moi qui se faufilent dans tous les chemins, lol. 😅)
Dans la forêt, je suis même tombé sur un lendemain de teuf, lol. 🎵🌌
La tête des teuffeurs en me voyant passer devant leur camp, avec les sons encore en action… magique 😄✨
💥Le jour J du MARATHON, l’épreuve finale
🏁 La semaine d’avant le marathon, c’est repos. C’est-à-dire footing léger.
En plus, le week-end était fatigant car je prestais avec Helios.
Et frustrant, car ton corps veut bouger, mais tu dois te charger en glycogène 🍝 (en gros tu bouffes tout le temps des pâtes, du riz ou des patates).
🔥 La veille, je suis comme un lion en cage, je veux courir ce marathon ! Marre du repos. Mentalement, je fais des cauchemars du genre : j’oublie ma stratégie. 🌩️ La nuit d’avant, gros orage.
J’avais peur que l’épreuve soit annulée comme il y a 10 ans !
⏰ Je me lève à 5h30. Je prends un déjeuner léger avec des œufs 🥚, je bois mes iskiate pré-run 🍹, et 20 minutes avant la course, une petite fiole pour amorcer les glucides.
Je prends mon dossard 🎽, fais la photo de départ 📸. Je me positionne… dans les derniers.
Je sais que la tentation est forte de partir vite dans les marathons… mais la différence se fait sur la durée, pas au départ.
⬆️ Je marche dès les premières côtes. Objectif : économie d’énergie maximale ! Et je me fous de ce que pensents les gens présents.
Je me sens léger, ma respiration rythmique fonctionne 🌬️. Ma cadence aussi.
Je repère déjà les failles chez les autres coureurs 😏 : ceux cramés à 3 km, ceux qui s’écrasent avec leurs chaussures maximalistes…
La mousse fait le job de ton pied. Résultat : ton pied devient inutile. (On pourrait appeler cela la course à chaussures…)
Je déroule mon Marathon🏃♂️. Ça grimpe, je marche. Ça descend, j’accélère.
Je double uniquement en respectant mon rythme.
🥤 Premier ravito du marathon à 10 km : je ne m’arrête pas. J’ai de l’autonomie et je ne suis pas Jean-Michel à une marche gourmande. 😉
Mais au bout d’1h : ma poche à eau est déjà entamée. Il ne fait pas chaud, mais c’est lourd. Je transpire énormément sans m’en rendre compte.
Mal de crâne qui arrive, en réaction je prends des pastilles électrolytiques 💊 ! Je me suis dit, que j’étais déjà en déficit de sel minéraux !
10 min plus tard, ça va mieux, c’était bien cela.
Km 20 du marathon🚨 : J’ai début de crampe aux ischios. ce n’est pas normal, cela devrait arriver aux alentours du Km30 !
Je reprends une pastille, ça passe. Par contre… j’ai le bide en vrac 🤢. C’est le première fois que ça m’arrive de cette façon là.
Je pense que j’ai surdosé la maltodextrine (j’ai pris 20g de plus qu’â l’entraînement). Je réduis les gorgées.
Je m’alimente en solide avec du camembert. Yes, on peut affirmer que c’est un véritable cheat code le camembert en course, cela devrait être interdit (C’est gras, c’est calorique, c’est salée, protéiné, ça prends pas de place et c’est pas cher (pas comme les gels à 4€ la dose!) !
Je le prends en plus des mes barres de céréales perso 🧀💪.
Je tiens, la cadence, je gère la fatigue, on croise des marcheurs en masse (une marche était organisé d’un autre bourg, j’ai droit à une hôla lol). Je ne m’attendais pas a avoir du public au milieu de la forêt.
Km 30 du marathon : ravito avant la montée des 380 marches 🪜 (De la MORKITU dans le jargon). J’applique le plan ravito comme les changements de pneux en formule 1 : rechargement des poches, changement de fiole, désaltération.
Je suis trempé 💦 et déshydraté. Je bois beaucoup, et je repars.
Je croise un coureur explosé 💀. Moi, j’ai mal au crâne, au bide, mais je continue à boire… Beaucoup trop ! tout en sentant que je vais manquer d’eau… avant la fin 😓
Mais le pire était à venir :
Km 34 de marathon : Dans une descente très raide ma chaussure lâche littéralement. La mousse s’affaisse. Frayeur ! Je manque de chuter et de me péter la cheville 🤕.
Je compense, je continue, j’ai mal !
Je double encore malgré la douleur…et certains coureurs me doublent. Je suis obligé de ralentir en raison de cette douleur à la cheville. Une autre personne est arrêtée, cramée.
C’est ça le trail : tu peux être bien, puis exploser d’un coup.
Je continue… une hallucination arrive 🤯 : je vois un lapin à la place d’une souche.
Km 38 du marathon : plus d’eau ❌💧. J’ai bu autant en 8 km qu’en 30 précédents... Je poursuis malgré tout. (En même temps tu veux faire quoi ? Abandonner ?).
Je n’arrive plus à ingérer du solide, ni du liquide sucré.
Mais à 1 km de l’arrivée du marathon, je vois que je suis en avance sur mon objectif : 5h30 au lieu des 6h prévues.
🎉 Satisfait. J’ai fait le taf.
Et j’ai appris : le temps lourd est un piège. Il te fait suer sans t’en rendre compte !
Je suis à sec, mais debout. Je suis dans les dernier je pense.
Je suis souriant et victorieux. J’ai déroulé ma course et ma gestion. Je sens que j’ai encore beaucoup de chose à apprendre.
Je découvre mon classement : 46e au classement général, 4e de ma catégorie ! 🤯
Je n’en reviens pas, en fait j’ai gratté énormément de place en ne m’arrêtant pas au ravitaillement !
Après 6 ans d’arrêt. À 45 ans. Je redécouvre ce sport. Cette discipline, ce marathon. Et ce qu’il m’apporte est immense : effort, lien au corps, mental, doutes, solitude… et la joie pure. 🙌
🚫 Mais j’ai décidé un truc : j’arrête définitivement le trail… en chaussures maximalistes.
😤 Coup de gueule suite à ce MARATHON contre les chaussures maximalistes
Je suis déterminé à poursuivre ma transition. Aujourd’hui, courir 42 km en full minimaliste serait impossible pour moi.
Mais au moment critique… ma chaussure explose. Mon matériel me lâche.
🥾 On te vend des chaussures à 180€ pour 1000 km d’usage, mais la mousse a lâché à 600 kms !
J’aurais pu me casser où me fouler la cheville ! C’est une honte !
Mais en fait en progressant tu te rends compte que la vérité… Ce n’est pas moi qui cours. C’est la mousse.
En moyenne, avec, je gagne 1 min 30 par km… Si ce n’est pas un cheat code ! 😅 Le pire c’est qu’elle me coupe du sol. Elle m’anesthésie. Elle me trahit. Quand tu reconnectes les sensations de ton pieds avec le sol, tu ne supportes plus les Paquebots que tu as aux pieds.
Tu veux savoir ton vrai niveau ? Cours en sandales. Cours pieds nus… Ou ferme ta gueule ! 🏃♂️🥾
🔁 Je repars de zéro.
✋ Je ne vais pas tricher avec moi-même.
⏱️ Je me fous du chrono. Mais j’ai besoin de l’épreuve du stress, parfois. Parce qu’il n’y a que dans l’épreuve… qu’on voit qui court vraiment. 💥
🧠 Et moi, je ne suis pas mon adversaire. Je suis mon plus grand rival. Et mon meilleur allié.
📖 C’est un nouveau chapitre.
Car J’étais un zéro il y a trois ans.
💪 Aujourd’hui, je démontre que vieillir, c’est une connerie.
On dégénère quand on oublie ce pour quoi on est fait : Courir. Marcher. Porter. Sentir. Faire des Marathons 🚶♂️🏋️♂️
🎯 Ma prochaine épreuve ?
Un 10 km. En full minimaliste.
Parce que je ne veux plus jamais perdre à cause du matos. Et je refuse d’être le mec qui blâme le matos quand il n’a pas fait le taf. 🎒
🙅♂️ Tu sais, je ne suis pas David Goggins.
Mais j’ai sa démarche.
🚫 Et c’est là que tout le monde se trompe. Ils ne font pas… Parce qu’ils pensent qu’ils ne sont pas.
Alors qu’ils devraient juste adopter la démarche et arrêter de faire des carrousels sur LinkedIn ! Faire des clics clics, ce n’est pas suer pour un marathon 🤡
🧘♂️ « Il n’y a en effet, rien à prouver aux autres…Tout à montrer à soi-même ! »
Et cela commence par un Marathon, la première distance sérieuse en course à pied ou Trail. Celle qui t’apprends qui tu es.
💼 Le rapport avec ce marathon et le Business 🏃♂️
J’ai la conviction que si tu ne lâches rien dans l’effort sportif, tu ne lâcheras jamais tes clients, tes partenaires.
Tu iras au bout, capable d’affronter tes doutes et tes peurs. 🔥
Tu apprends à gérer tes émotions et tes pensées négatives. 🧠
Je pense que les meilleurs entrepreneurs sont tous des sportifs : ils vont au-delà d’eux-mêmes, encore et encore.
Tu ne peux pas tricher.
Ni avec ton corps.
Ni avec ta mentalité.
Et sûrement pas avec ton engagement.
🥊 Tu es arrivé jusqu’ici ? Bravo ! 👊
Si tu as tenu la lecture jusqu’au bout, c’est que tu fais déjà partie des rares.
Ceux qui lisent jusqu’au dernier paragraphe, comme on va jusqu’au dernier kilomètre.
👉 Maintenant, joue le jeu jusqu’au bout :
Laisse un commentaire pour me dire ce que tu en retiens, ce que tu veux changer, ou simplement me partager ton propre défi. 💬🔥
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Créer, c’est exister.
Endurer, c’est transformer. 💥
2 réponses sur « Courir à 45 ans : marathon, trail, mindset, revanche minimaliste. »
Bravo Thomas.
Faut que je teste les chaussures minimalistes.
Amicalement
Gaël
Merci pour ton message Gaël 🙏
Je vais justement publier un article à ce sujet, car le minimalisme ne se « teste » pas comme une simple nouvelle paire de chaussures.
C’est un changement de philosophie, un renversement de paradigme.
Et surtout, il faut bien comprendre que la phase de transition est longue : retrouver ton niveau en course à pied peut prendre plusieurs mois.
Mais si tu t’engages dans cette voie, les gains sur le long terme sont immenses : en posture, en proprioception, en puissance, en ancrage… et surtout en conscience corporelle.
Ce n’est pas un test.
C’est une transformation.
Je ne retournerai plus en arrière aujourd’hui 🙂